samedi 4 août 2012

Les Chroniques de MacKayla Lane, tome 1 : Fièvre noire


4ème de couv' : «Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelies sont moins dangereux que les Unseelies. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour... le sexe.
Au fait, je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.»

Mon Avis : La lecture de ce premier tome a été bien laborieuse. Une jeune fille tout ce qu'il y a de plus "fille" perd sa soeur, assassinée alors qu'elle faisait ses études à Dublin, en Irlande. L'enquête piétine, ses parents se noient dans leur chagrin, et Mac, qui culpabilise, décide d'aller chercher elle-même le meurtrier d'Alina. Mais ce qu'elle va trouver à Dublin c'est elle-même, dans la révélation de pouvoir hors du commun, ses dons de sidhe-seer (elle peut voir les êtres surnaturels que sont les Faës, créatures bien éloignées de ce que vous imaginez des fées, croyez-moi). Elle sera aidée dans cette quête par un personnage aussi mystérieux que potentiellement dangereux : Jéricho Barrons. Mac va se retrouver au coeur d'une quête bien plus vaste que ce qu'elle aurait pu imaginer...
Bon, voilà pour l'histoire. Le nombre de romans qui surfent sur la vague "vampiresque/magie/surnaturel" en ce moment m'épate... On tourne forcément un peu en rond, et cela me donne souvent l'impression que les éditeurs ont trouvé le filon qui remplace les romans à l'eau de rose pour les 15-25 ans. J'en ai 36, et c'est parfois un peu trop pour moi, même si j'aime la SF et le surnaturel... Bref. L'intrigue, somme toute classique (une quête initiatique qui doit permettre de sauver l'humanité de forces qui la dépassent) tient à peu près la route. Mais j'ai vraiment trouvé que l'écriture, simpliste, tournait un peu en rond. L'auteur sous-estime-t-elle à ce point ses propres lecteurs qu'il lui faille répéter les informations sans cesse ? J'avais l'impression de me trouver devant une mauvaise série US : vous savez, le téléspectateur doit pouvoir prendre l'épisode en cours et tout comprendre... Du coup, on matraque les infos principales : même s'il en rate la moitié, il peut suivre la fin... Ce côté-là m'a vraiment gonflée... Ainsi que les jérémiades rose-bonbon de l'héroïne. On a compris qu'elle était l'archétype de la "blonde". Inutile d'en faire des tonnes. Il faut dire que la narration à la première personne et le récit tout en introspection façon journal intime n'arrange rien.
Tout ça pour vous dire que j'ai attaqué le tome 2.
??? C'est à n'y rien comprendre, non ???
J'ai toujours eu tendance à privilégier l'intrigue au reste. Baignée de sagas familiales et de récits dans mon enfance, j'ai gardé ce goût pour les histoires, quelque soit la façon dont elles sont racontées... Et je VEUX savoir ce qu'est Jéricho Barrons. Donc, je vais lire la suite. Et comme je suis une incorrigible curieuse doublée d'une moitié de midinette, j'ai bien peur de lire toute la suite.
C'est contradictoire, je l'avoue.
En conclusion, j'ai aimé l'intrigue globale, même si la narration est beaucoup trop lente, émaillée sans arrêt des interrogations et des doutes de l'héroïne, l'écriture est d'une platitude décevante, bien formatée pour un public particulier, mais il y a des trouvailles, les personnages sont mystérieux, et c'est vite englouti malgré la taille des pavés.

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