lundi 23 juillet 2012

Numéro Quatre


4ème de couv' : Neuf d'entre nous sont venus sur Terre. Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire plus qu'un afin de les combattre. Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence, pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent. Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie. Numéro Deux en Angleterre. Et Numéro Trois au Kenya. Ils les ont tous tués. Je suis Numéro Quatre. Le prochain sur la liste. Pittacus Tore est le chef des Anciens de Lorien. Il vit sur Terre depuis douze ans, où il prépare la guerre qui décidera de l'avenir de notre planète. Personne ne sait où il se cache.

Mon avis :  Au départ, je me suis demandé ce que c'était que cette histoire farfelue d'extraterrestres et de planètes détruites par des monstre sanguinaires ravageant la vie dans ce qu'elle a de plus pure, et à la recherche des 9 enfants envoyés sur Terre par le peuple Loric. Ces 9 chérubins sont chargés de régénérer la vie sur leur planète agonisante après avoir développé des Dons surnaturels, et de la repeupler éventuellement, rien que ça... En attendant, ils fuient les dits monstres, les Mogadoriens, qui voudraient bien les voir mourir pour faire subir à la Terre le même sort qu'à Lorien... Bon, certes... Ensuite, on retombe dans une histoire bien trop courue en ce moment d'adolescent en recherche de soi, et de triangle amoureux... Bon, certes... Les émois de John/Numéro 4... L'écriture, un peu plate... Mouais. Mais ses dons se développent, le mystère s'épaissit, et après avoir été bien dubitative pendant la moitié du roman, me voilà prise dans un tourbillon d'événement et un final époustouflant. Les héros sont attachants, on finit par y croire, à cette histoire, et mes doutes premiers s'envolent au profit d'un frisson et de bien des interrogations... Le tome se termine sur un suspense insoutenable, et à vrai dire, je n'ai qu'une envie : lire le tome 2 ! Une bien agréable surprise, donc, pour un roman dont je n'attendais vraiment rien...

samedi 21 juillet 2012

Les Dossiers Desden : tome 2, Lune fauve


4ème de couv' : Lorsque Harry refuse de confier des sortilèges de Haute Magie à une de ses élèves, Kim Delaney, il ne se doute pas un instant des conséquences que cela aura.
Après trois mois de silence, le magicien reçoit enfin des nouvelles de Murphy : mais c'est pour lui demander de l'aide. En effet, des dizaines de personnes sont retrouvées réduites en charpies aux alentours de la pleine lune. Certain d'avoir affaire à un lycanthrope incontrôlable, Harry hésite à révéler toutes ses connaissances à leurs sujets à Murphy, par peur des conséquences que ça entraînerait. Mais de nouveaux meurtres sont commis et lorsqu'Harry se rend compte que Kim est l'une des victimes, il comprend qu'il ne pourra pas venir à bout du monstre seul.
Il fait alors la connaissance d'une jeune femme lycanthrope de l'aider à tout prix pour sauver son bien-aimé, qui se révèle être le meurtrier...

Mon avis :  Un roman à l'aune du premier tome : du rythme, du rythme, encore du rythme... L'intrigue n'est pas des plus originales : les forces qu'affronte Dresden sortent de l'imaginaire collectif : vampires, magiciens, et loups-garous... En cela, pas de surprise. Pas de surprise non plus dans l'écriture, un brin répétitive (ayant lu le tome 1 juste avant, j'ai été agacée de retrouver des phrases entières et pas mal d'expression... sachez par exemple que quand un événement vient surprendre et terrifier Harry, vous aurez droit à "mon coeur rata un battement". A la longue, ça lasse...). Bref, ce n'est pas de la haute littérature, mais ce n'est pas non plus ce qu'on lui demande... En revanche, les personnages sont toujours attachants, Dresden ne perd pas de son mordant et de son autodérision, Murphy tangue entre la confiance envers le magicien et l'arrestation sans sommation, les méchants sont méchants à souhait. Et le gros point fort de la série reste à mon sens encore une fois le rythme enlevé et trépidant de l'intrigue : pas un moment de répit (pour Harry non plus, d'ailleurs, il en prend vraiment plein la figure, le pauvre), on navigue d'événement magique en crimes pour notre grand plaisir. Une lecture légère et "détente", toujours parfaite pour ces vacances.

mardi 17 juillet 2012

Les Dossiers Dresden : Tome 1, Avis de tempête

Auteur : Jim Butcher

4ème de couv' : Tous les bons magiciens s'appellent Harry, et Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul dans sa " catégorie " : lorsque la police de Chicago est sur une affaire qui la dépasse, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde regorge de choses étranges et magiques... et la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains. La magie, ça vous flingue un gars en moins de deux ! / Si l’on croisait Gandalf avec Mike Hammer, on obtiendrait peut-être Harry Dresden. Détective magicien de son état, il propose ses services dans un Chicago où les indicateurs sont parfois des lutins, où les tueurs peuvent être des démons. Il s’y connaît en arcanes obscures, et a une franche tendance à faire disjoncter tout ce qui carbure à l’électricité. Heureusement, son ordinateur personnel s’appelle Bob, un esprit enfermé dans un crâne, source intarissable d’informations sur le paranormal. Et détraqué sexuel. Une vie trop tranquille : la clientèle se fait rare, les factures s’entassent. Et puis, un jour, voilà que deux affaires lui tombent dessus. Un mari qui disparaît et deux amants retrouvés le coeur arraché. Entre Outremonde et Blanche Confrérie (le conseil des magiciens qui ne l’a pas vraiment à la bonne), Henry ne va pas chômer. Une série d’enquêtes sombres qui ensorcelleront le lecteur à la recherche de suspense et de paranormal.

Mon avis :  Honnêtement, je suis agréablement surprise par cette lecture... Pourtant, j'avais quelques doutes au départ : un "magicien" consultant de la police pour des enquêtes surnaturelles, ça m'avait tout l'air d'être de la Bit-Lit, qui n'est pas forcément un genre qui m'attire plus que cela, tant cela me paraît être un croisement entre la collection Harlequin et la SF/Fantasy... mais je m'efforce de dépasser mes propres conceptions en ce moment, et j'ai prévu d'en lire un peu. Bref : je m'attendais à trouver cette lecture poussive et un brin caricaturale... Bon, elle est un brin caricaturale, mais j'ai passé un bon moment : l'action est trépidante, sans aucun temps mort, et de la découverte des deux corps mutilés qui intervient dans les premières pages à la résolution de l'affaire, il n'y a pas de temps mort. Un enchaînement d'événements, un tourbillon plaisant qui fait intervenir des feys, des démons, des mages noirs... sur fond de mafia de la drogue et d'intrigue policière. C'est lu en quelques heures, et c'est vraiment une lecture idéale pour les vacances ! N'en attendez pas plus : l'écriture n'est pas fantastique, mais le personnage est gentiment cynique et attachant... Mais dans le genre divertissant et qui donne un goût de "reviens-y", il remplit parfaitement son rôle. Je m'en vais d'ailleurs lire le tome deux avec joie !

lundi 16 juillet 2012

Le Puits des histoires perdues

Auteur : Jasper Fforde

4ème de couv' : Un mari qui n'a jamais existé, une multinationale à ses trousses et... un enfant à naître : même la star des détectives littéraires a quelquefois besoin de répit.
Réfugiée à bord d'un vieil hydravion, dans un polar que jamais personne ne lira, Thursday Next a bien l'intention, cette fois, de souffler ! C'est sans compter avec sa nouvelle carrière d'agent de la Jurifiction, la police interne des livres. Dans un étrange ballet où se croisent personnages de Dickens, extraterrestres, l'empereur Jark qui règne en tyran que la galaxie, le capitaine Nemo, une tortue, un hérisson et les trois sorcières de Macbeth, Thursday se trouve mêlée malgré elle à une macabre machination ; elle n'a pas d'autre choix que de sauver sa peau... et peut-être même le Monde des Livres tout entier !

Mon avis : Il sera bref : j'ai détesté... enfin, presque. Thursday Next, est l'héroïne de ce livre, qui fait apparemment suite à deux autres tomes : L'Affaire Jane Eyre et Délivrez-moi. Il paraît que ce 3ème opus n'a pas les qualités des deux premiers épisodes que je n'ai malheureusement pas lus. J'avoue d'ailleurs m'être arrêtée au 3/4, je n'en pouvais plus !
L'idée de départ est géniale : Il existe un monde dans les romans, ces derniers sont vivants. On voit donc les personnages agir en dehors des scènes du livre, et réfléchir sur leurs rôles, sur la qualité du livre dans lequel ils "jouent". Mais là où cela se gâte, c'est que l'auteur a voulu créer un monde inutilement complexe sans tout expliciter (peut-être l'est-ce davantage dans les deux premiers volumes ??) : on se retrouve avec une somme impressionnante de mots bizarres et compliqués qui ne font écho à rien. Difficile de suivre dans ces conditions.
De plus, l'héroïne se débat entre sa venue dans ce roman parce qu'elle est enceinte d'un mari qu'on tente d'éradiquer de sa mémoire, le rôle qu'elle doit jouer dans le roman qui l'accueille en tant que personnage, le-dit roman à sauver de la destruction car trop mauvais, ses souvenirs... Pfff, du coup, tout est extrêmement décousu et mal construit, je n'arrivais décidément pas à suivre... Pourtant, le thème avait tout pour me plaire !
A retenter, donc, avec un des deux volumes, visiblement bien plus réussi et abouti !

samedi 14 juillet 2012

Les âmes vagabondes

Auteur : Stephenie Meyer

4ème de couv : Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.

Mon avis :  Que voulez-vous, je suis une incorrigible midinette... Je l'avoue humblement. Et j'ai adoré ce roman. Bon, c'est Stephenie Meyer, et les sentiments sont toujours un peu guimauve, un peu adolescents... Mais l'intrigue est vraiment bien menée, le roman est haletant. Ce qui m'a plu, ce n'est pas l'histoire d'amour, ni les discussions à n'en plus finir entre Mélanie, l'hôte humaine, et Vagabonde, le parasite, enfin, "l'âme" qui squatte son corps et son cerveau. A vrai dire, Mélanie est de plus en plus insupportable et insignifiante au fur et à mesure du roman. J'avais une furieuse envie de la voir se taire à tout jamais. Non, ce qui m'a plu, c'est le cadre SF, un peu convenu, certes, cette histoire d'envahisseurs n'ayant rien d'original, et surtout les tentatives de Vagabonde/Gaby à devenir pleinement humaine, et toute la réflexion qui s'articule autour de cela. Bon, ne nous voilons pas la face, Meyer est meilleure conteuse que philosophe... J'ai aimé aussi les récits des autres mondes dans lesquels Vagabonde a voyagé. En bref, et ma chronique rapide est bien plus acerbe que je ne le voudrais : j'ai toujours du mal à avouer ce côté totalement fleur-bleue : j'aime les sagas, les romans-fleuve, même un peu bêtifiants, parfois, je me fiche bien souvent de l'écriture pour me laisser porter par l'intrigue. Voilà, c'est dit et je le répète : même si je reconnais ses défauts, j'ai adoré ce roman...

mercredi 11 juillet 2012

Le Tailleur de Pierre

Auteur : Camilla Läckberg

4ème de couverture : "La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer.
Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l'avoir esquintée. Il jeta un coup d'oeil par-dessus bord mais ce qu'il vit n'était pas le casier. C'était une main blanche qui fendit la surface agitée de l'eau et sembla montrer le ciel l'espace d'un instant. Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs..." Un pêcheur de Fjâllbacka trouve une petite fille noyée.
Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l'eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu'un l'a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ? Alors qu'Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu'il est bouleversé d'être papa, Patrik Hedstrôm mène l'enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjâllbacka dissimule de sordides relations humaines - querelles de voisinage, conflits familiaux - dont les origines peuvent remonter loin.
Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

Mon avis : Un roman bien construit qui m'a un peu décontenancée... On suit une multitude de personnages à la fois, en suivant à chaque fois le fil de leurs pensées et de leurs existences. Comme je lis sur liseuse, la démarcation des pages est moins marquée que dans un livre papier, et l'impression première a été une surabondance d'informations que j'avais du mal à digérer. Mais la lecture avance, et les réticences premières passent. L'ensemble est finement ciselé... On ne peut qu'être pris par le récit, plus que par l'intrigue : que viennent faire au milieu de l'histoire contemporaine ces pages datant de 1926 et racontant la vie d'une petite fille riche, Agnès. Sous des dehors bien tranquilles, que cache la ville de Fjällbacka et ses habitants ? Comment une enquête si mal partie et dénuée de preuves va-t-elle bien pouvoir aboutir ? Cela tient en haleine jusqu'au bout et heureusement, car j'avais deviné le coupable bien avant la fin. C'est mon seul regret : j'ai eu la même sensation que devant certaines séries TV : la lenteur des protagonistes à s'emparer de certains indices me paraissait souvent insupportable. Un peu plus de finesse en ce domaine aurait été le bienvenu. Un bon roman policier, cependant, qui me donne envie d'en lire rapidement un autre, puisque cette écrivain, suédoise, paraît être largement reconnue dans le monde du polar.
 

lundi 9 juillet 2012

Concerto à la mémoire d'un ange

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt

4ème de couv' : Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. A chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ?

Mon avis : et il sera rapide. Je n'ai pas accroché à cette lecture... Je n'ai d'ailleurs lu que les deux premières nouvelles... Je ne sais guère pourquoi : d'habitude, j'aime beaucoup Schmitt, et j'ai lu pas mal d'autres ouvrages qui m'ont toujours touchée... Mais là, rien. La première nouvelles traite d'une empoisonneuse qui se persuade de se racheter par amour inavoué et un brin pervers pour un prêtre (rien de scabreux, elle prend juste plaisir à lui confesser ses multiples pêchés et jouit de l'idée qu'il veuille sauver une âme si noire). La seconde nous raconte les affres d'un marin, père de 4 filles, qui apprend que l'une d'elles est morte sans savoir laquelle et se débat avec sa conscience face à ses souhaits et ses craintes. Cette dernière nouvelle, d'ailleurs, m'a davantage plu que la première. Je n'arrive pas à déterminer ce qui m'a gênée cependant... peut-être juste est-ce lié à moi et à la fatigue au moment de la lecture... Je retenterai donc pour les 2 dernières nouvelles...

Des Fleurs pour Algernon

Auteur : Daniel Keyes

4ème de couv' : "Si l'opération réussi bien je montrerai a cète souris d'Algernon que je peux être ossi un télijen quelle et même plus. Et je pourrai mieux lire et ne pas faire de fotes en écrivan et apprendre des tas de choses et être comme les otres." Charrie Gordon a 33 ans et l'âge mental d'un enfant de 6 ans. Il voit sa vie bouleversée le jour où, comme la souris Algernon, il subit une opération qui multipliera son Q.I. par 3. Charles va enfin pouvoir réaliser son rêve . devenir intelligent. Au jour le jour, il fait le compte rendu de ses progrès. Mais jusqu'où cette ascension va-t-elle le mener ?

Mon avis : J'attendais beaucoup de ce roman : j'en entends beaucoup de bien depuis longtemps, et je l'ai commencé avec enthousiasme. Je n'ai pas été déçue : ce roman est agréable à lire, se dévore, et l'on attend avec la même impatience que Charlie, le personnage principal de voir son intelligence progresser. La chose est d'ailleurs bien amenée, et l'on a véritablement la sensation de suivre cette évolution au jour le jour. On suit les pas du personnage, ses errements aussi, et comme tout est rapporté en point de vue interne, il nous arrive même de le juger et de comprendre les personnes de son entourage qui le trouvent insupportable et fat, parfois. Petit bémol cependant sur l'intrigue. Sans vouloir rien révéler, elle est absolument prévisible. On ne cherche donc guère à voir ce qui va se passer, mais quand l'inéluctable va arriver.
Bref, une lecture qui pose des questions sur l'intelligence et l'humanité, et que j'aurais adoré lire lorsque j'étais adolescente. A l'âge adulte, c'est un peu plus attendu, un peu moins surprenant, mais tout de même agréable.