vendredi 12 octobre 2012

La Planète des Singes


4ème de couv' : Écrit dans les années 1960, La Planète des singes a fait les beaux jours du cinéma. Mais rendons à Pierre Boulle ce qui appartient à Pierre Boulle. Dans une bouteille dérivant dans l’espace, un manuscrit. Le récit d’Ulysse Mérou. Lui et deux membres d’une expédition débarquent sur une lointaine planète habitée. On y voit, depuis l’espace, des routes, des villes. Ulysse découvrira que les hommes y sont réduits en esclavage, n’étant pas plus intelligents que des bêtes. Place aux singes, qui accueillent ce visiteur singulier avec étonnement et perplexité. Mais le malaise prendra vite la relève quand des vestiges d’une ancienne civilisation humaine seront mis au jour. Pierre Boulle, qui n’a pas mis de statue de la Liberté dans son roman, nous livre une fable fascinante, tout en exotisme et en intelligence, de laquelle émerge une réflexion sur la place de l’homme dans l’univers. Découvrir la véritable Planète des singes est indispensable.

Mon avis : Nous avons tous en tête des images datant de diverses époques liées aux adaptations télévisuelles ou cinématographiques de la Planète des Singes... aussi est-ce avec intérêt que j'ai attaqué ce court roman de Pierre Boule pour clore mon challenge Science Fiction avec Livraddict...
La lecture en est agréable et fluide, même si l'écriture et le texte sont un peu datés, comme nombre de romans des années 60 dans lesquels on retrouve le même phrasé, le même style... Mais dans cette Planète des singes, ce qui importe le plus, ce n'est pas le style, mais l'évolution d'Ulysse Mérou, de l'homme à la bête, puis de la bête à l'homme, avec toute la réflexion qui accompagne ces changements sur ce qui fait de nous des êtres pensants, sur la supériorité de l'homme sur d'autres animaux... Qu'est-ce que la conscience ? En quoi sommes-nous autorisés à dominer la nature ? Quel regard portons-nous sur le règne animal ? Qu'est-ce qui crée la supériorité humaine ? Qui l'autorise ? Bref, autant de questions soulevées qui restent sans réponse, mais peuvent nourrir notre réflexion...

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