4ème de couv' : La Porte des mondes est un roman initiatique qui plaira aux
adolescents. L'événement fondateur - le point de rupture avec l'histoire
telle que nous la connaissons - est loin d'être anecdotique. Si le
monde de 1980 imaginé par Silverberg est si différent du nôtre, c'est
que la peste noire a tellement dépeuplé l'Europe que l'Empire aztèque
domine les Amériques tandis que l'Empire turc règne sur le vieux
continent. La Porte des mondes ne brosse cependant pas un monde
idéal, où règne l'harmonie : la lutte pour la domination fait aussi rage
et le jeune héros devra choisir entre le pouvoir et l'amour.
Mon avis : Je ne sais pas qui est l'illustrateur mal embouché, ou l'éditeur pas réveillé qui a choisi cette image pour illustrer La Porte des Mondes, mais je pense sincèrement qu'il ne l'a pas lu ! Rien à voir avec des créatures d'un autre monde, rien à voir avec la Science Fiction : nous sommes dans une uchronie légère et distrayante : la grande peste noire a décimé l'Europe, l'affaiblissant au profit des Aztèques, des Incas, des Turcs et des Russes qui sont les nations dominantes du monde de Dan Beauchamp, le personnage, jeune anglais fougueux en quête de gloire et de reconnaissance...
Il quitte son Angleterre natale pour les Héspérides, ainsi qu'on nomme les Amériques dans cet univers décalé, cherchant l'aventure, et avide de pouvoir ; il y fera des rencontres, s'interrogera sur le destin de chacun, nouera des amitiés qui vont l'entraîner de pays en pays, loin de chez lui... Un lecture divertissante, un court récit plein de rebondissements ; la découverte de cet univers "parallèle" au nôtre est agréable et facile, peut-être à peine trop, même. Je n'ai pas ressenti d'enthousiasme particulier, mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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