vendredi 4 janvier 2013

Un bonheur insoutenable


4ème de couv' : Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l'aide d'un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n'existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d'un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d'une odyssée qui va l'amener d'abord à s'accepter en tant qu'individu, puis à la révolte. Il n'est heureusement pas seul, d'autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?

Mon avis : Le genre dystopique ou contre-utopique m'a toujours beaucoup plu. Et j'ai aimé ce roman là. L'intrigue démarre crescendo. Le roman est construit de telle sorte que l'on ait une bonne connaissance de l'univers dans lequel évolue le personnage principal et sa famille. On le découvre enfant, puis on suit son parcours, ses choix (qui en réalité sont guidés par le bien commun et Uni, l'ordinateur qui voit tout et qui sait tout). Quatre prénoms, un univers où ce qui est permis ou non est déterminé par Uni, où la guerre, la faim, le désespoir n'existent pas, mais à grand renfort de contrôles et de médicaments. Car régulièrement, on va au Médicentre recevoir sont traitement, petite injection du bonheur, mais dont on se rendra vite compte qu'elle annihile toute volonté, toute agressivité, certes, mais tout désir... Une société de moutons heureux, pacifiques et serviables. Voilà l'univers de Copeau... Mais ce bonheur là est-il enviable ? Guidé par un grand-père farfelu, Copeau voudra le pire pour son monde : faire ses propres choix... Une maladie qu'Uni veut éradiquer, traiter... Mais qui sait, peut-être n'est-il pas le seul à être "malade" ! L'intrigue se déroule sous nos yeux, palpitante souvent, plus attendue d'autres fois. Elle m'a semblé à quelques reprises traîner un peu en longueur, mais elle permet une vraie réflexion, notamment sur le contrôle. Un bon roman de genre !

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